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Bienvenue sur le blog « interviews » qui, nous l'esperons, vous fera découvrir certains blogs ... ou permettra de promouvoir le vôtre !
Le principe est simple : nous nous mettons en relation avec des bloggers , et leur demandons de répondre à 5 questions (pourquoi faire un blog ? Pourquoi ce sujet ? etc.)
La communication avec les administrateurs de ces blogs se fait par e-mail (en toute confidentialité) et les réponses seront retranscrites intégralement sur cette page.
Tout le monde est convié à ce projet, peu importe le sujet abordé ni la plate-forme utilisée (Canalblog, Haut et Fort, Skyblog, ...), l'objectif étant de promouvoir les blogs ... et le vôtre en particulier !
L'équipe d'"Interviews »
NOUS CONTACTER :
interviewerorama@gmail.com
ou
laissez nous un commentaire
(nous vous contacterons)
1 – Qui êtes vous ?
Je suis une
personne qui travaille beaucoup en ce moment et qui aime l'Art et
l'Esthétisme (féminin ... surtout). Je ne vois pas
comment me décrire autrement ...
2 – Comment définissez-vous votre blog ?
Un blog pour les yeux, il n’y a que des photos... la simplicité à l'état pur ! Je pense que si vous aimez les belles femmes, vous serez heureux d’y jeter un œil.
Une petite précision, il n’y pas de pornographie. L'esthétisme est prioritaire, pas de photos vulgaires (tout est relatif, bien sûr) ou « trash », d'autres savent très bien le faire ...
3 – Qu'est ce qui a suscité pour vous l'intérêt ou même le besoin de créer un blog ?
Faire une collection de belles photos sans que cela prenne toute la place sur mon ordinateur (je plaisante, évidemment). C'est surtout partager dans un même espace de nombreuses photos diverses et variées : des blondes, des brunes, des rousses, des photos de lingerie (Aubade), des photos de Playboy (de nombreux albums photo sont à disposition...) du légèrement vêtu et du beaucoup moins! Et faire plaisir aux visiteurs…
Pour en revenir à la question, c'est plus l'intérêt que le besoin qui a primé. Je voulais découvrir le monde des blogs, et n'ayant pas trop le temps, un blog photo semblait le plus approprié !
4 – Quel genre d'internautes pensez vous ou voulez vous toucher ?
Cela va des amoureux de la beauté féminine (que ce soient des hommes ou des femmes…), jusqu'aux pervers... je sais, le terme est exagéré et je ne veux en aucun cas incriminer les nombreux visiteurs dont le seul but est de se faire plaisir ainsi que d'oublier un peu la monotonie et la tristesse du monde actuel. Pourquoi critiquer toutes ces personnes qui veulent échapper le temps de quelques clics à une déferlante d'informations catastrophiques ... C'est à mon avis nettement plus sain que la boisson ou même la drogue, et l'on peut consommer sans modération!
5 – Quels sont les liens et relations que vous désirez entretenir avec ceux qui participent à la vie de votre blog ?
Je ne sais pas si on peut parler de relations. Les internautes peuvent poster des commentaires, peuvent poser des questions et j'essaye de répondre. Ca ne va pas plus loin, généralement, car leurs visites consistent avant tout à se faire plaisir et le plaisir se passe de commentaires! ;p
J'avoue que je ne visite pas trop les autres collègues ... j'espère avoir de temps de m'y mettre un jour ! Peut-être même par le biais de vos interviews, qui sait?
6 - Y a-t-il vraiment un intérêt à créer ce genre de blog en sachant que les photos et images que vous présentez peuvent être trouvées sur le Net ?
Je ne me pose pas la question ... depuis que j'ai créé ce blog (en septembre) , il y a eu plus de 115 000 visites. Si les internautes viennent régulièrement sur Salon Privé, c'est qu'ils y trouvent leur bonheur, un lieu virtuel qui a comme seule prétention de faire plaisir à la rétine ...
1 – Qui êtes vous ?
Je suis Sophie, 23 ans. Je suis partie en Angleterre après ma maîtrise de marketing pour devenir fille au pair pour améliorer mon anglais et surtout éviter d’être au chômage trop tôt !
2
– Comment définissez-vous votre blog ?
Mon
blog, c’est toute ma vie. Tout ce que je vois, tout ce que je
pense, mes amis, mes amours, mes emmerdes. Ca raconte mon aventure a
l’étranger, les bonheurs et malheurs qui vont avec. C’est
mon lieu de défouloir. Là, au moins, je peux m’exprimer
aisément sans problème de langue.
3
– Qu'est ce qui a suscité pour vous
l'intérêt ou même le besoin de créer un
blog ?
Quand
on part à l’étranger, on perd le contact de 75 %
(voir plus) des gens qui partageaient notre vie d’avant. Le blog
permet de pas perdre ce lien. Les personnes qui partageaient ma vie
en France vont sur mon blog, lisent mes « dernières
aventures » et m’écrivent ensuite pour me faire
des commentaires et me raconter ce qu’eux font. Mon blog est une
sorte de mails groupe sur ce que je deviens mis à jour très
régulièrement.
4 – Quel genre d'internautes pensez vous ou voulez vous toucher ?
Il
y a d’abord tous les gens qui me connaissent, ceux à qui
j’ai donne mon adresse.
Ensuite,
il y a tous les autres, les inconnus de la toile. Parfois, ils
passent beaucoup du temps à lire mon blog, laissent un message
et reviennent régulièrement.
Parfois,
ils laissent juste un commentaire sympathique et ne reviendront
jamais.
Et
d’autres ne font que passer leur chemin.
Je pense toucher des gens très proches de mon style de vie. J’ai des au pairs qui m’ont déjà écrit, des post-étudiants, des gens qui voyagent beaucoup, des gens qui sont en Angleterre, des parisiens … mais toujours des gens assez proches de mon environnement.
5 – Quels sont les liens et relations que vous désirez entretenir avec ceux qui participent à la vie de votre blog ?
En Angleterre, je connais très peu de monde, je sors peu. Je n’ai pas réussi à me constituer une cellule sociale.
Ce blog m’a permis d’avoir des amis « virtuels » là ou je n’ai pas réussi dans le réel. Grâce à mon blog, j’ai rencontré en vrai des personnes qui étaient plus ou moins seule loin de la France.
Certains
viennent tous les jours sur mon blog. Ils le lisent comme ils
liraient un roman. Me demandent comment je vais gérer telle ou
telle situation. Me félicitent pour ce que j’ai dit sur un
sujet…
6 - Pensez vous qu'à travers votre blog, vous pouvez donner envie à certains jeunes de franchir le pas et de partir à l'étranger ?
Je pense que d'une certaine maniere oui. Vu le marche de l'emploi actuel et ce qui se passe en France, raconter qu'à l'etranger, c'est pas si mal du tout doit donner à certains l'envie de franchir le cap. Après il y a une grande différence entre la volonté et le passage à l'acte.
Beaucoup ont peur de la difficulté que c'est de partir à l'étranger. A travers mon blog, je leur montre que ce n'est pas si difficile avec un peu de volonté et de courage. On est dans un monde où parler anglais est devenu une obligation, mon éxperience est une facon ludique d'apprendre cette langue.
Le plus touchant a été de recevoir deux mails de maman, la trentaine, me disant que ce que je vivais était génial et qu'elle aurait adoré vivre ce que je vis. Ca motive un peu plus.
On verra quand mon blog aura un an si j'ai suscité des vocations d'expat' !
1 – Qui êtes vous ?
Paul,
c’est un pseudo naturellement. J’ai 45 ans, je vis en couple en
très proche banlieue de Paris. J’ai un adorable fils de 5
mois. Je suis actuellement sans emploi, après avoir travaillé
pendant plus de 20 ans dans la pub ( commercial). Je suis un money
addict. C’est-à dire que aussi longtemps que je m’en
souvienne, j’ai et j’ai eu des rapports très litigieux
avec l’argent
2 – Comment définissez vous votre blog ?
C’est une plateforme, un laboratoire, un lieu de témoignage et de partages à l’intention de ceux qui souffrent, ou de leur entourage, parce que forcément cet entourage souffre beaucoup des dommages collatéraux de cette addiction, très méconnue, et pourtant de plus en plus reconnue comme telle par l’OMS.
3 – Qu'est ce qui a suscité pour vous l'intérêt ou même le besoin de créer un blog ?
L’intérêt
pour moi du blog réside surtout dans son interactivité.
Il interpelle, il résonne et donne l’envie d’échanger ses idées et son expérience. Ce n’est pas le
moindre paradoxe dans une société de communication
comme la nôtre, si prolixe en conseils de tout genre que
d’avoir l’impression d’être très seul(e) face à
ses problèmes.
4 – Quel genre d'internautes pensez vous ou voulez vous toucher ?
Celles
et ceux qui sont mes compagnons de souffrance et de galère
naturellement. Mais aussi des professionnels et autres acteurs
politiques et sociaux concernés : thérapeutes, juristes, élus,
représentants de cultes, associations ... je sais que c'est très
ambitieux, mais c'est aussi une bouteille à la mer ...
5 – Quels sont les liens et relations que vous desirez entretenir avec ceux qui participent à la vie de votre blog ?
Comme je l’ai dit un peu plus haut, je souhaite que ce blog serve aussi de laboratoire pour faire avancer les choses. Il va de soi que je souhaite entretenir des relations les plus proches et constructives possibles, avec celles et ceux qui me feront l’honneur de me lire mais aussi avec celles et ceux qui désirent affronter un réel problème de société.
6
– Pensez
vous que si vous aviez lu un blog tel que le votre avant d'avoir de
réels problèmes avec l'argent, vous ne seriez pas tombé
dans certains travers ?
Pour conclure : Croyez-vous en
l'efficacité à but préventif et informatif de
votre blog ?
A vrai dire, je ne sais pas si avant d'avoir de réels problèmes avec l'argent - bien que je crois que j'ai toujours eu beaucoup de difficultés avec -, j'aurais eu le courage de regarder un tel blog. Le déni est partie intégrante de l'addiction. Je crois que dans la phase aiguë de celle-ci, on évite de se regarder dans un miroir, de peur d'y découvrir une image trop difficile à supporter. Par contre, lorsque le fond est touché, on se met à chercher des solutions, des indications et des informations...et on trouve.
L'identification ("ah, tiens! moi aussi je..., moi aussi j'ai..." ) est souvent l'étape essentielle qui nous fait comprendre que nous ne sommes pas seuls à fonctionner ou"dysfonctionner" ainsi. Le déni à ce moment-là commence à s'effriter du moins en partie, car il n'abandonne pas aussi facilement, mais c'est cette fêlure qui laisse entrer la lumière.
Mon parti pris en publiant ce blog est d'interpeller, de faire réagir en témoignant d'une réalité dont on parle à grand peine. La démarche "bloggistique" est forcément narcissique, ce qui peut être aussi un piège. A force de se mirer dans la souffrance, en l'exultant parfois ("il faut souffrir pour être beau"), on peut se laissser enfermer. Ce qui n'est pas du tout dans mes intentions.
Je veux montrer aussi que des solutions existent et que c'est en parlant de ses problèmes, qu'on trouve l'aide dont on a besoin.
Donc ce blog a-t'il un but préventif? Je ne le sais pas, c'est à mes lecteurs de le dire; Mais mon désir d'informer est réel, car il s'agit de mettre à jour une souffrance qui est plus répandue qu'on ne le croit. Et en parler c'est faire bouger les choses.
Tout d'abord merci d'avoir réagi positivement à ce projet, dont les résultats dépassent ce que nous pouvions imaginer ...
Vous nous avez sollicité par commentaires comme par e-mails.
Les blogueurs sont tous différents, mais ils ont comme point commun de vouloir faire passer un message, d'informer, de communiquer. Et c'est ce qui ressort des réponses que nous avons reçu.
Vous avez été nombreux à nous renvoyer le questionnaire completé, et à répondre à la sixième question qui valide la publication sur ce blog. Si vous n'avez pas reçu cette question, ne vous inquiétez pas ... cela va bientôt arriver.
Si vous n'avez pas encore reçu le questionnaire alors que vous en aviez
fait la demande, merci de laisser un commentaire (sur ce post), nous
vous le ferons parvenir rapidement.
A bientôt,
L'équipe d'Interviews
